Mototaxi. A Maroua, ça marche!

Contrairement aux autres villes du Cameroun où ils passent pour des brigands, les bendskinneurs de Maroua sont des citoyens comme les autres.
Un reportage diffusé au cours du journal-télé de la Crtv ce soir a montré, à l’exemple de la capitale de l’Extrême-Nord, que le métier de mototaximan pouvait être réglementé.
En 2010 et 2011, les 15.000 bendskinneurs en règle de la ville ont versé dans les caisses de l’Etat, 71 millions de francs Cfa au titre de l’impôt libératoire et de la carte de contribuable.
Aujourd’hui, seuls 2000 conducteurs de mototaxis sont considérés comme hors-jeu mais ils ne le resteront pas longtemps, a rassuré monsieur Issa Balarabé, le tout-puissant patron de leur syndicat et metteur en scène de ce formidable travail : “je demande aux usagers de ne pas emprunter les motos dont on ne peut pas identifier le conducteur”.
A Maroua, plus que l’argent, c’est le comportement exemplaire des bendskinneurs qui est salué : ordre et discipline sont de rigueur à tel point que la nouvelle ville universitaire ne connaît que très peu d’accidents de circulation impliquant les motos. A titre de comparaison, à Douala, l’on enregistre au moins un mort à moto par jour.

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securouteafrica-org